2 – Jésus est chargé de la croix

Huile sur bois 65×50 cm

Jésus est chargé de la croix. Dans la cour de ce palais où il vient d’être condamné, aux pieds de ces marches où il a été montré à la foule, comme l’agneau conduit à l’abattoir (Is 53, 7), il prend sur ses épaules, blessées, la lourde croix qui sera l’instrument de son supplice. Il est chargé de sa croix, de nos croix. Lui, dont le corps est déjà couvert de plaies, doit marcher vers le lieu où il sera mis à mort, en portant un fardeau qui symbolise tous les fardeaux. Tous nos fardeaux. Le jeu de lumière, qui vient subtilement éclairer la scène, montre toute la duplicité du cœur de ses bourreaux. Soutiennent-ils la croix ou la font-ils peser lourdement sur ses épaules ? L’un et l’autre tout à la fois. Que le cœur de l’homme est mystérieux ! Jésus titube. Le poids de la croix, bien sûr. Mais aussi celui du déchaînement de la haine. L’amour relève, la haine fait tomber.

« En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié » (Is 53, 4)

Esquisse préparatoire

Huile sur carton 32,5×25 cm

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