6 – Jésus rencontre sainte Véronique

Huile sur bois 65×50 cm

Après le visage de l’ami, de Simon, l’homme qui prêta sa force à celui qui n’en avait plus, voici le visage de la douceur. De celle qui, mue par la charité, court vers le Christ pour lui essuyer le visage. Le sang a tant coulé des épines qui ont pénétré sa chair que Jésus ne voit plus. Elle n’a sans doute pas le droit de s’approcher. Mais elle brave l’interdit, car la charité donne tous les courages. La lumière, là encore, donne à la scène tout son sens : elle éclaire ce dialogue silencieux, cette gratuité de l’amour contenu en un geste d’une incomparable douceur. Avec Simon, à l’arrière-plan qui tient la croix, Jésus et Véronique forment un étonnant trio, unis à jamais en ce chemin du calvaire. Elle s’est inquiétée de son sort. Elle sera récompensée : le linge qui ne devait contenir que sang et sueur a recueilli l’empreinte de la face du Sauveur.

« Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous » (Is 53, 6)

Esquisse préparatoire

Huile sur carton 32,5×25 cm

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