14 – Jésus est mis au tombeau

Huile sur bois 65×50 cm

Jésus est enterré à la hâte. Son tombeau n’a pas été préparé. Comme ne l’avait pas été son berceau. Il naît dans une crèche, il est enterré dans la sépulture d’un autre. Car « le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête » (Mt 8, 20). Insondable mystère que l’humilité, l’abaissement, l’acquiescement volontaire à la petitesse et à la pauvreté du Sauveur jusque dans sa mort ! Le laconisme scripturaire est à l’image de l’événement : il n’y a pas de mots pour le raconter. Le silence envahit le tombeau froid dans lequel son corps est déposé, avec une infinie précaution. Marie, sans doute, attend : elle viendra se recueillir lorsque les saintes femmes, Jean, Joseph, Nicodème, auront enveloppé d’un linceul le corps de son enfant. La lumière envahit à nouveau la toile : elle n’est encore que celle d’une torche, elle sera bientôt celle de la Résurrection.

« Rends-nous capables de t’offrir nos aptitudes, notre cœur, notre temps, pour préparer ainsi le jardin où peut advenir la résurrection » (Benoît XVI)

Esquisse préparatoire

Huile sur carton 32,5×25 cm

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