15 – Jésus est ressuscité des morts

Huile sur bois 65×50 cm

Car la mort n’est pas la fin, mais bien le début de toute chose, le Dies natalis. Pendant de longues heures, l’enfer a ricané, il a pensé triompher. Il s’est enorgueilli de chacun des coups, de chacune des souffrances, de chacune des blessures. Et Dieu s’est abaissé. Dieu s’est laissé outrager, torturer. Il s’est offert, en hostie vivante. Mais voici qu’après le mystère de la nuit et des ténèbres, vient l’allégresse de la lumière et du ciel. Le triomphe de la vie et de la foi. Le Christ est ressuscité. Ce « sacrement de la vie nouvelle » est une certitude. Mais comment représenter le Ressuscité ? L’Écriture ne nous dit-elle pas qu’il apparut « sous un autre aspect » (Mc 16, 12) ? Bruno Desroche fait le choix d’une nudité héroïque, où seules les plaies des clous et du côté sont visibles. Il s’attache aussi à traduire la soudaineté de l’événement, qui projette les gardes du tombeau à terre, dans l’aveuglement et la sidération. À la figure douloureuse de la Passion succède la figure glorieuse de la Résurrection qui exalte la calme majesté du Christ.

Esquisse préparatoire

Huile sur carton 32,5×25 cm

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